Евангелие от Иоанна, глава 10 (Ин.10) на церковнославянском (русскими буквами), французском (lsg) языках в параллельном переводе

а нае́мникъ, и́же нѣ́сть па́стырь, ему́же не су́ть о́вцы своя́, ви́дитъ во́лка гряду́ща, и оставля́етъ о́вцы, и бѣ́гаетъ: и во́лкъ расхи́титъ и́хъ, и распу́дитъ о́вцы:

а нае́мникъ бѣжи́тъ, я́ко нае́мникъ е́сть, и неради́тъ о овца́хъ.

А́зъ е́смь па́стырь до́брый: и зна́ю Моя́, и зна́ютъ Мя́ Моя́:

я́коже зна́етъ Мя́ Оте́цъ, и А́зъ зна́ю Отца́: и ду́шу Мою́ полага́ю за о́вцы.

И и́ны о́вцы и́мамъ, я́же не су́ть от двора́ сего́: и ты́я Ми́ подоба́етъ привести́, и гла́съ Мо́й услы́шатъ: и бу́детъ еди́но ста́до и еди́нъ Па́стырь.

[Зач. 37.] Сего́ ра́ди Мя́ Оте́цъ лю́битъ, я́ко А́зъ ду́шу Мою́ полага́ю, да па́ки прiиму́ ю́:

никто́же во́зметъ ю́ от Мене́, но А́зъ полага́ю ю́ о Себѣ́: о́бласть и́мамъ положи́ти ю́, и о́бласть и́мамъ па́ки прiя́ти ю́. Сiю́ за́повѣдь прiя́хъ от Отца́ Моего́.

Ра́спря же па́ки бы́сть во Иуде́ехъ за словеса́ сiя́.

Глаго́лаху же мно́зи от ни́хъ: бѣ́са и́мать и неи́стовъ е́сть: что́ Его́ послу́шаете?

Ині́и глаго́лаху: Сiи́ глаго́ли не су́ть бѣсну́ющагося: еда́ мо́жетъ бѣ́съ слѣпы́мъ о́чи отве́рсти?

Бы́ша же [тогда́] обновле́нiя во Иерусали́мѣхъ, и зима́ бѣ́.

И хожда́ше Иису́съ въ це́ркви, въ притво́рѣ Соломо́ни.

Обыдо́ша же Его́ Иуде́е, и глаго́лаху Ему́: доко́лѣ ду́шы на́шя взе́млеши, а́ще Ты́ еси́ Христо́съ, рцы́ на́мъ не обину́яся.

Отвѣща́ и́мъ Иису́съ: рѣ́хъ ва́мъ, и не вѣ́руете: дѣла́, я́же А́зъ творю́ о и́мени Отца́ Моего́, та́ свидѣ́телствуютъ о Мнѣ́:

но вы́ не вѣ́руете: нѣ́сте бо от ове́цъ Мои́хъ, я́коже рѣ́хъ ва́мъ:

[Зач. 38.] о́вцы Моя́ гла́са Моего́ слу́шаютъ, и А́зъ зна́ю и́хъ, и по Мнѣ́ гряду́тъ:

и А́зъ живо́тъ вѣ́чный да́мъ и́мъ, и не поги́бнутъ во вѣ́ки, и не восхи́титъ и́хъ никто́же от руки́ Моея́:

Оте́цъ Мо́й, И́же даде́ Мнѣ́, бо́лiй всѣ́хъ е́сть: и никто́же мо́жетъ восхи́тити и́хъ от руки́ Отца́ Моего́:

А́зъ и Оте́цъ еди́но есма́.

Взя́ша же ка́менiе па́ки Иуде́е, да побiю́тъ Его́.

Отвѣща́ и́мъ Иису́съ: мно́га добра́ дѣла́ яви́хъ ва́мъ от Отца́ Моего́: за ко́е и́хъ дѣ́ло ка́менiе ме́щете на Мя́?

Отвѣща́ша Ему́ Иуде́е, глаго́люще: о добрѣ́ дѣ́лѣ ка́менiе не ме́щемъ на Тя́, но о хулѣ́, я́ко Ты́, человѣ́къ сы́й, твори́ши Себе́ Бо́га.

Отвѣща́ и́мъ Иису́съ: нѣ́сть ли пи́сано въ зако́нѣ ва́шемъ: А́зъ рѣ́хъ: бо́зи есте́?

А́ще о́ныхъ рече́ бого́въ, къ ни́мже сло́во Бо́жiе бы́сть, и не мо́жетъ разори́тися Писа́нiе:

Его́же Оте́цъ святи́ и посла́ въ мíръ, вы́ глаго́лете, я́ко хулу́ глаго́леши, зане́ рѣ́хъ: Сы́нъ Бо́жiй е́смь.

А́ще не творю́ дѣла́ Отца́ Моего́, не ими́те Ми́ вѣ́ры:

а́ще ли творю́, а́ще и Мнѣ́ не вѣ́руете, дѣло́мъ [Мои́мъ] вѣ́руйте: да разумѣ́ете и вѣ́руете, я́ко во Мнѣ́ Оте́цъ, и А́зъ въ Не́мъ.

Иска́ху у́бо па́ки я́ти Его́: и изы́де от ру́къ и́хъ,

и и́де па́ки на о́нъ по́лъ Иорда́на, на мѣ́сто, идѣ́же бѣ́ Иоа́ннъ пре́жде крестя́: и пребы́сть ту́.

И мно́зи прiидо́ша къ Нему́, и глаго́лаху, я́ко Иоа́ннъ у́бо зна́менiя не сотвори́ ни еди́наго: вся́ же, ели́ка рече́ Иоа́ннъ о Се́мъ, и́стинна бя́ху.

И мно́зи вѣ́роваша въ Него́ ту́.

Французский (LSG)

Языки

En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui n'entre pas par la porte dans la bergerie, mais qui y monte par ailleurs, est un voleur et un brigand.

Mais celui qui entre par la porte est le berger des brebis.

Le portier lui ouvre, et les brebis entendent sa voix; il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent, et il les conduit dehors.

Lorsqu'il a fait sortir toutes ses propres brebis, il marche devant elles; et les brebis le suivent, parce qu'elles connaissent sa voix.

Elles ne suivront point un étranger; mais elles fuiront loin de lui, parce qu'elles ne connaissent pas la voix des étrangers.

Jésus leur dit cette parabole, mais ils ne comprirent pas de quoi il leur parlait.

Jésus leur dit encore: En vérité, en vérité, je vous le dis, je suis la porte des brebis.

Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des brigands; mais les brebis ne les ont point écoutés.

Je suis la porte. Si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé; il entrera et il sortira, et il trouvera des pâturages.

Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu'elles soient dans l'abondance.

Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis.

Mais le mercenaire, qui n'est pas le berger, et à qui n'appartiennent pas les brebis, voit venir le loup, abandonne les brebis, et prend la fuite; et le loup les ravit et les disperse.

Le mercenaire s'enfuit, parce qu'il est mercenaire, et qu'il ne se met point en peine des brebis. Je suis le bon berger.

Je connais mes brebis, et elles me connaissent,

comme le Père me connaît et comme je connais le Père; et je donne ma vie pour mes brebis.

J'ai encore d'autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie; celles-là, il faut que je les amène; elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau, un seul berger.

Le Père m'aime, parce que je donne ma vie, afin de la reprendre.

Personne ne me l'ôte, mais je la donne de moi-même; j'ai le pouvoir de la donner, et j'ai le pouvoir de la reprendre: tel est l'ordre que j'ai reçu de mon Père.

Il y eut de nouveau, à cause de ces paroles, division parmi les Juifs.

Plusieurs d'entre eux disaient: Il a un démon, il est fou; pourquoi l'écoutez-vous?

D'autres disaient: Ce ne sont pas les paroles d'un démoniaque; un démon peut-il ouvrir les yeux des aveugles?

On célébrait à Jérusalem la fête de la Dédicace. C'était l'hiver.

Et Jésus se promenait dans le temple, sous le portique de Salomon.

Les Juifs l'entourèrent, et lui dirent: Jusques à quand tiendras-tu notre esprit en suspens? Si tu es le Christ, dis-le nous franchement.

Jésus leur répondit: Je vous l'ai dit, et vous ne croyez pas. Les oeuvres que je fais au nom de mon Père rendent témoignage de moi.

Mais vous ne croyez pas, parce que vous n'êtes pas de mes brebis.

Mes brebis entendent ma voix; je les connais, et elles me suivent.

Je leur donne la vie éternelle; et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main.

Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père.

Moi et le Père nous sommes un.

Alors les Juifs prirent de nouveau des pierres pour le lapider.

Jésus leur dit: Je vous ai fait voir plusieurs bonnes oeuvres venant de mon Père: pour laquelle me lapidez-vous?

Les Juifs lui répondirent: Ce n'est point pour une bonne oeuvre que nous te lapidons, mais pour un blasphème, et parce que toi, qui es un homme, tu te fais Dieu.

Jésus leur répondit: N'est-il pas écrit dans votre loi: J'ai dit: Vous êtes des dieux?

Si elle a appelé dieux ceux à qui la parole de Dieu a été adressée, et si l'Écriture ne peut être anéantie,

celui que le Père a sanctifié et envoyé dans le monde, vous lui dites: Tu blasphèmes! Et cela parce que j'ai dit: Je suis le Fils de Dieu.

Si je ne fais pas les oeuvres de mon Père, ne me croyez pas.

Mais si je les fais, quand même vous ne me croyez point, croyez à ces oeuvres, afin que vous sachiez et reconnaissiez que le Père est en moi et que je suis dans le Père.

Là-dessus, ils cherchèrent encore à le saisir, mais il s'échappa de leurs mains.

Jésus s'en alla de nouveau au delà du Jourdain, dans le lieu où Jean avait d'abord baptisé. Et il y demeura.

Beaucoup de gens vinrent à lui, et ils disaient: Jean n'a fait aucun miracle; mais tout ce que Jean a dit de cet homme était vrai.

Et, dans ce lieu-là, plusieurs crurent en lui.

От Иоа́нна, Глава 10