Ве́черу же бы́вшу, глаго́ла господи́нъ виногра́да къ приста́внику своему́: призови́ дѣ́латели и да́ждь и́мъ мзду́, наче́нъ от послѣ́днихъ до пе́рвыхъ.

И прише́дше и́же во единыйна́десять ча́съ, прiя́ша по пѣ́нязю.

Прише́дше же пе́рвiи мня́ху, я́ко вя́щше прiи́мутъ: и прiя́ша и ті́и по пѣ́нязю:

прiе́мше же ропта́ху на господи́на,

глаго́люще, я́ко сі́и послѣ́днiи еди́нъ ча́съ сотвори́ша, и ра́вныхъ на́мъ сотвори́лъ и́хъ еси́, поне́сшымъ тяготу́ дне́ и ва́ръ.

О́нъ же отвѣща́въ рече́ еди́ному и́хъ: дру́же, не оби́жу тебе́: не по пѣ́нязю ли совѣща́лъ еси́ со мно́ю?

Возми́ твое́ и иди́: хощу́ же и сему́ послѣ́днему да́ти, я́коже и тебѣ́:

или́ нѣ́сть ми́ лѣ́ть сотвори́ти, е́же хощу́, во свои́хъ ми́? А́ще о́ко твое́ лука́во е́сть, я́ко а́зъ бла́гъ е́смь?

Та́ко бу́дутъ послѣ́днiи пе́рви, и пе́рвiи послѣ́дни: мно́зи бо су́ть зва́ни, ма́ло же избра́нныхъ.

[Зач. 81.] И восходя́ Иису́съ во Иерусали́мъ, поя́тъ обана́десяте ученика́ еди́ны {осо́бь} на пути́ и рече́ и́мъ:

се́, восхо́димъ во Иерусали́мъ, и Сы́нъ Человѣ́ческiй пре́данъ бу́детъ архiере́емъ и кни́жникомъ: и осу́дятъ Его́ на сме́рть,

и предадя́тъ Его́ язы́комъ на поруга́нiе и бiе́нiе и пропя́тiе: и въ тре́тiй де́нь воскре́снетъ.

Тогда́ приступи́ къ Нему́ ма́ти сы́ну Зеведе́ову съ сыно́ма свои́ма, кла́няющися и прося́щи нѣ́что от Него́.

О́нъ же рече́ е́й: чесо́ хо́щеши? Глаго́ла ему́: рцы́, да ся́дета сiя́ о́ба сы́на моя́, еди́нъ одесну́ю Тебе́, и еди́нъ ошу́юю [Тебе́], во Ца́рствiи Твое́мъ.

Отвѣща́въ же Иису́съ рече́: не вѣ́ста, чесо́ про́сита: мо́жета ли пи́ти ча́шу, ю́же А́зъ и́мамъ пи́ти, или́ креще́нiемъ, и́мже А́зъ креща́юся, крести́тися? Глаго́ласта ему́: мо́жева.

И глаго́ла и́ма: ча́шу у́бо Мою́ испiе́та, и креще́нiемъ, и́мже А́зъ креща́юся, и́мате крести́тися: а е́же сѣ́сти одесну́ю Мене́ и ошу́юю Мене́, нѣ́сть Мое́ да́ти, но и́мже угото́вася от Отца́ Моего́.

И слы́шавше де́сять, негодова́ша о обою́ бра́ту.

Иису́съ же призва́въ и́хъ, рече́: вѣ́сте, я́ко кня́зи язы́къ госпо́дствуютъ и́ми, и вели́цыи облада́ютъ и́ми:

не та́ко же бу́детъ въ ва́съ: но и́же а́ще хо́щетъ въ ва́съ вя́щшiй бы́ти, да бу́детъ ва́мъ слуга́:

и и́же а́ще хо́щетъ въ ва́съ бы́ти пе́рвый, бу́ди ва́мъ ра́бъ:

я́коже Сы́нъ Человѣ́ческiй не прiи́де, да послу́жатъ Ему́, но послужи́ти и да́ти ду́шу Свою́ избавле́нiе за мно́гихъ.

[Зач. 82.] И исходя́щу Ему́ от Иерихо́на, по Не́мъ и́де наро́дъ мно́гъ.

И се́, два́ слѣпца́ сѣдя́ща при пути́, слы́шавша, я́ко Иису́съ мимохо́дитъ, возопи́ста, глаго́люща: поми́луй ны́, Го́споди, Сы́не Дави́довъ.

Наро́дъ же преща́ше и́ма, да умолчи́та: о́на же па́че вопiя́ста, глаго́люща: поми́луй ны́, Го́споди, Сы́не Дави́довъ.

И воста́въ Иису́съ возгласи́ я́ и рече́: что́ хо́щета, да сотворю́ ва́ма?

Глаго́ласта Ему́: Го́споди, да отве́рзетѣся о́чи на́ю.

Милосе́рдовавъ же Иису́съ прикосну́ся о́чiю и́ма: и а́бiе прозрѣ́ста и́ма о́чи, и по Не́мъ идо́ста.

Французский (LSG)

Языки

Car le royaume des cieux est semblable à un maître de maison qui sortit dès le matin, afin de louer des ouvriers pour sa vigne.

Il convint avec eux d'un denier par jour, et il les envoya à sa vigne.

Il sortit vers la troisième heure, et il en vit d'autres qui étaient sur la place sans rien faire.

Il leur dit: Allez aussi à ma vigne, et je vous donnerai ce qui sera raisonnable.

Et ils y allèrent. Il sortit de nouveau vers la sixième heure et vers la neuvième, et il fit de même.

Étant sorti vers la onzième heure, il en trouva d'autres qui étaient sur la place, et il leur dit: Pourquoi vous tenez-vous ici toute la journée sans rien faire?

Ils lui répondirent: C'est que personne ne nous a loués. Allez aussi à ma vigne, leur dit-il.

Quand le soir fut venu, le maître de la vigne dit à son intendant: Appelle les ouvriers, et paie-leur le salaire, en allant des derniers aux premiers.

Ceux de la onzième heure vinrent, et reçurent chacun un denier.

Les premiers vinrent ensuite, croyant recevoir davantage; mais ils reçurent aussi chacun un denier.

En le recevant, ils murmurèrent contre le maître de la maison,

et dirent: Ces derniers n'ont travaillé qu'une heure, et tu les traites à l'égal de nous, qui avons supporté la fatigue du jour et la chaleur.

Il répondit à l'un d'eux: Mon ami, je ne te fais pas tort; n'es-tu pas convenu avec moi d'un denier?

Prends ce qui te revient, et va-t'en. Je veux donner à ce dernier autant qu'à toi.

Ne m'est-il pas permis de faire de mon bien ce que je veux? Ou vois-tu de mauvais oeil que je sois bon? -

Ainsi les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers.

Pendant que Jésus montait à Jérusalem, il prit à part les douze disciples, et il leur dit en chemin:

Voici, nous montons à Jérusalem, et le Fils de l'homme sera livré aux principaux sacrificateurs et aux scribes. Ils le condamneront à mort,

et ils le livreront aux païens, pour qu'ils se moquent de lui, le battent de verges, et le crucifient; et le troisième jour il ressuscitera.

Alors la mère des fils de Zébédée s'approcha de Jésus avec ses fils, et se prosterna, pour lui faire une demande.

Il lui dit: Que veux-tu? Ordonne, lui dit-elle, que mes deux fils, que voici, soient assis, dans ton royaume, l'un à ta droite et l'autre à ta gauche.

Jésus répondit: Vous ne savez ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je dois boire? Nous le pouvons, dirent-ils.

Et il leur répondit: Il est vrai que vous boirez ma coupe; mais pour ce qui est d'être assis à ma droite et à ma gauche, cela ne dépend pas de moi, et ne sera donné qu'à ceux à qui mon Père l'a réservé.

Les dix, ayant entendu cela, furent indignés contre les deux frères.

Jésus les appela, et dit: Vous savez que les chefs des nations les tyrannisent, et que les grands les asservissent.

Il n'en sera pas de même au milieu de vous. Mais quiconque veut être grand parmi vous, qu'il soit votre serviteur;

et quiconque veut être le premier parmi vous, qu'il soit votre esclave.

C'est ainsi que le Fils de l'homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de plusieurs.

Lorsqu'ils sortirent de Jéricho, une grande foule suivit Jésus.

Et voici, deux aveugles, assis au bord du chemin, entendirent que Jésus passait, et crièrent: Aie pitié de nous, Seigneur, Fils de David!

La foule les reprenait, pour les faire taire; mais ils crièrent plus fort: Aie pitié de nous, Seigneur, Fils de David!

Jésus s'arrêta, les appela, et dit: Que voulez-vous que je vous fasse?

Ils lui dirent: Seigneur, que nos yeux s'ouvrent.

Ému de compassion, Jésus toucha leurs yeux; et aussitôt ils recouvrèrent la vue, et le suivirent.